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Possibilité d'observation : très rare. Deux individus vivants observé jusqu'à présent. Altitude maximum d'observation par mes soins : 1350 m La coronelle girondine peut atteindre 1m. Son aspect est très proche de celui de la coronelle lisse. Ses lignes sont plus élancées et surtout elle a une partie ventrale bicolore d’aspect jaunâtre parsemée de tâches sombres (foncée et sans motif chez la coronelle lisse).
Cette couleuvre vit dans le sud de la France, y compris le sud-ouest et soi-disant pas dans les Pyrénées. C'est un serpent que je connaissais pas jusqu'au jour où j'ai photographié une "drôle de vipère" écrasée à l'entrée du village d'Estavar à 1368 m d'altitude. J'ai fait expertiser le cliché par des spécialistes. Le cadavre est bien celui d'une coronelle girondine. Ce n'est qu'en 2009 que j'ai enfin pu voir en chair et en os une coronelle girondine juvénile découverte à Osséja. Celle-ci m'a été présentée par Rémi Charles-Dominique du village de la Llagonne qui est un connaisseur passionné des reptiles et amphibiens. Ce serpent apprécie les fourrés, les garrigues, les pelouses sèches, les jardins, les amas de pierres, les ruines. La fin de l'hibernation se situe probablement en juin ici en Cerdagne. Les accouplements ont lieu en juin / juillet et la ponte des œufs (entre 4 et 6) en juillet / août. Les petits naissent fin septembre et mesurent environ 15 cm.
La coronelle girondine est très difficile à observer car elle a des mœurs crépusculaires et nocturnes en été s'il fait bien chaud. Très agile, elle est capable d'escalader les murs des ruines pour poursuivre les lézards ou les petits rongeurs qui constituent l'essentiel de sa nourriture. Cette couleuvre totalement inoffensive ne mord que très rarement si l'on s'en saisit. |
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